Appel à la grève le 17 octobre à la SNCF

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Les fédérations de cheminots CGT, FO, la CFTC, Sud Rail et la CGC appellent à la grève le 17 octobre à la SNCF sur plusieurs sujets, dont les régimes spéciaux de retraite. Une réunion interfédérale s'est tenue mercredi pour aboutir à cette décision. Jeudi, ce sera au tour des syndicats de la RATP de se retrouver pour définir leur riposte.

"Les fédérations de cheminots CGT, FO, CFTC, Sud Rail et la CGC ont décidé d'appeler les cheminots à la grève le 17 octobre pour agir et peser sur l'avenir du régime spécial de retraite (de la SNCF, ndlr), la situation du fret et l'emploi", a déclaré Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT-Cheminots à l'issue d'une réunion interfédérale qui a duré deux heures mercredi.

L'UNSA, la CFDT et la Fgaac (agents de conduite) "ne ferment pas la porte, mais doivent se réunir pour décider de leur éventuelle participation au mouvement", a ajouté le secrétaire général de la CGT-Cheminots. Jeudi, ce sera au tour des syndicats de la RATP de se retrouver pour définir leur riposte. Les syndicats de l'Energie ont déclaré "ne pas exclure" une mobilisation.

"C'est difficilement compréhensible qu'il y ait dès aujourd'hui la décision d'une grève alors qu'on n'a pas commencé à discuter", avait dit plus tôt dans la journée le ministre du Travail, Xavier Bertrand, qui a entamé ses 15 jours de discussions pour fixer les grands principes de la réforme des régimes spéciaux. Premier à être reçu :le président de la CFTC. Ce dernier a fait état d'un calendrier de réforme des régimes spéciaux de retraite "plus souple" que prévu, à l'issue d'une rencontre avec le ministre du Travail. Car un délai supplémentaire semble avoir été obtenu, selon le syndicaliste. Tout d'abord, des entretiens pour préparer un projet, qui sera ensuite soumis aux partenaires sociaux. Et enfin, une négociation "entreprise par entreprise". Mais la réforme devra avoir été menée "d'ici la fin de l'année", a précisé Xavier Bertrand.

Au tour ensuite de la présidente de la SNCF. Anne-Marie Idrac s'est dite "très frappée par la bonne écoute du ministre sur l'identité cheminote" et "le maintien d'éléments de spécificité forte dans le cadre des évolutions envisagées."