Al Gore veut placer l'économie de marché au service du climat

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Les mécanisme de l'économie de marché peuvent être d'excellents outils pour lutter contre le changement climatique selon Al Gore, ancien vice-président américain. Selon lui, il convient de mettre en place un marché mondial des émissions de CO2, principal gaz à effet de serre, à l'instar de celui qui existe déjà dans l'Union européenne.

L'ancien vice-président américain Al Gore, colauréat du prix Nobel de la paix, a estimé dimanche à Oslo que les mécanismes de l'économie de marché pouvaient être les meilleurs outils pour lutter contre le changement climatique.

A la veille de la remise du Nobel qui lui a été attribué conjointement avec le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), M. Gore a plaidé pour l'instauration d'un marché carbone à l'échelle mondiale et l'instauration d'une taxe carbone.

"Les marchés distribuant plus d'argent en une heure que les gouvernements du monde entier ne le font en un an, nous devons trouver un moyen de recourir à l'énergie et à la vitalité du marché pour nous aider à réduire les émissions de CO2", a t-il expliqué.

"Je suis ardemment favorable à une taxe carbone, d'un montant élevé et dont les recettes seraient rendues aux gens sous la forme d'un rabais progressif qui décourage les émissions de CO2 sans pour autant accroître la pression fiscale totale", a-t-il déclaré. Il s'agit là aussi de "donner un prix" à la pollution de l'atmosphère, en taxant les produits en fonction de leurs émissions en CO2.