Airbus : la direction dédramatise après un possible acte de malveillance

  • Copié
Rédaction Europe1.fr , modifié à
Airbus a ouvert une enquête interne pour déterminer l'origine de la détérioration d'un panneau de fuselage d'un A320 il y a une dizaines de jours à l'usine de Saint-Nazaire Gron en Loire-Atlantique. Mais la direction du constructeur européen a estimé jeudi qu'il s'agissait d'un "non-événement" qui n'a pas pénalisé la chaîne de montage.

Sabotage, acte de malveillance ou simple accident : Airbus a ouvert une enquête interne pour déterminer l'origine de la détérioration d'un panneau de fuselage d'un A320 il y a une dizaines de jours à l'usine de Saint-Nazaire Gron en Loire-Atlantique. Ce panneau a été abîmé avec un marteau, une masse, un tournevis ou peut-être même un engin de chantier. Il a dû être changé, ce qui a pris du temps mais n'a "pas été pénalisant au point de retarder la chaîne", affirme Jacques Rocca, le directeur de la communication d'Airbus qui tient à dédramatiser l'incident.

"Dans n'importe quelle usine de production il peut y avoir des actes de malveillance", a expliqué Jacques Rocca qualifiant cet incident de "non-événement". L'enquête interne doit encore déterminer si la détérioration de ce panneau est accidentelle ou délibérée. Un salarié aurait pu abîmer le panneau par accident et ne pas le confesser par peur des sanctions.

Le coût de cet incident "n'est rien à l'échelle de l'avion", a tenu à préciser la direction d'Airbus. Mais il serait chiffre tout de même en plusieurs centaines de milliers d'euros, sans compter les heures de travail supplémentaires pour réparer le fuselage qui seront effectuées entre Noël et le jour de l'An.