A la tribune des Nations unies, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a affirmé que "la question nucléaire iranienne était maintenant close" et qu'elle constituait désormais une question "ordinaire" relevant de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Faisant notamment allusion aux Etats-Unis et à l'Union européenne, il a affirmé que l'Iran ne tiendrait pas compte des "diktats illégitimes et politiquement motivés des puissances arrogantes" en ce que concerne son programme nucléaire.
Le président iranien s'est livré à une violente diatribe contre les Etats-Unis, les accusant de violer les droits de l'Homme. "Malheureusement les droits de l'Homme sont largement violés par certaines puissances, en particulier par ceux qui prétendent en être les défenseurs exclusifs", a-t-il dit. Les sièges de la délégation américaine à l'Assemblée générale étaient vides quand le président iranien a commencé son discours, selon les images diffusées par l'ONU.