Ils sont bien vivants mais nquiétude concernant les 22 otages détenus en Afghanistan par les taliban grandit au fil des heures. Le dernier délai de l'ultimatum, déjà repoussé plusieurs fois, a en fait expiré mercredi soir sans que la situation ne puisse être débloquée. Un 23e otage a d'ailleurs été tué mercredi. Il s'agit d'un pasteur chrétien de 42 ans qui encadrait le groupe de volontaires évangélistes enlevés il y a une semaine. Les négociations avec la gouvernement afghan semblent avancer mais restent sous très forte tension.La Corée du Sud a dépêché en Afghanistan un nouvel émissaire pour tenter de débloquer la situation. Mais selon la présidence sud-coréenne les demandes des taliban "sont floues et contradictoires". "Les insurgés sont divisés en différents groupes et les otages sont détenus à différents endroits" expliquent les autorités de Séoul. Les islamistes semblent exiger un premier échange de prisonniers : 8 otages sud-coréens contre le même nombre de talibans détenus dans les prisons afghanes. Mais cet échange ne règle pas le problème des 14 otages restant. Les taliban exigent en outre le retrait des troupes sud-coréennes d'Afghanistan, une mesure déjà prévue de longue date par Séoul. De son côté, le gouvernement sud-coréen a déploré amèrement le meurtre d'un ressortissant sud-coréen par ses ravisseurs en Afghanistan. "Les responsables de ce meurtre ne pourront jamais fuir leurs responsabilités pour cet acte inhumain" ont déclaré les dirigeants sud-coréens.