Accident de rallye : le pilote suspecté est mis en examen

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Après la mort accidentelle d'un enfant de cinq ans qui a été fauché par la voiture d'un concurrent samedi après-midi au rallye automobile de Béthune (Pas-de-Calais), le pilote a été mis en examen ce lundi à Arras pour "homicide involontaire". Il aurait été sous l'emprise du cannabis au moment de l'accident. Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, avait prévu de réunir "dès cette semaine les représentants des organisateurs de rallye et l'ensemble des services concernés" pour tirer les enseignements de ce drame.

Le pilote mis en cause dans l'accident de la route qui a causé la mort d'un enfant de cinq ans lors du rallye automobile de Béthune dans le Pas-de-Calais samedi après-midi a été mis en examen ce lundi à Arras et placé sous contrôle judicaire. Il est poursuivi pour "homicide involontaire". Des analyses ont également montré la présence de traces de cannabis dans ses urines mais le juge d'instruction n'a pas retenu cette circonstance aggravante en attendant des analyses de sang complémentaires. L'interdiction de conduire réclamée par le procureur de la République n'a pas été confirmée par le juge des libertés et de la détention.

La voiture de course du pilote avait fait une sortie de route inexpliquée lors d'un virage en épingle alors que le garçonnet suivait la course depuis le bord de la route avec ses parents. Le pilote, âgé de 35 ans, avait été rapidement mis en garde à vue après la course. Après ce nouvel accident mortel sur un rallye, Michèle Alliot-Marie a décidé de réunir "dès cette semaine les représentants des organisateurs de rallye et l'ensemble des services concernés pour arrêter avec eux les mesures de nature à éviter le renouvellement de semblables accidents".

Les organisateurs du rallye avaient décidé samedi d'interrompre la première étape après l'accident. Mais dimanche matin, le départ de la seconde étape a été donné selon l'horaire prévu. Toutefois, six pilotes, sur une centaine encore en lice, n'ont pas souhaité repartir. Parmi eux, trois pilotes qui faisaient partie de l'équipe de celui qui a renversé l'enfant.