A Lisbonne, Sarkozy parle avec tout le monde sauf avec Mugabe

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Nicolas Sarkozy a mis à profit ce week-end le sommet Union européenne-Afrique de Lisbonne pour rétablir quelques passerelles avec des pays africains avec lesquels la France s'était brouillée. Cependant, le président français a dit qu'il n'aurait pas accepté une rencontre avec le président du Zimbabwe Robert Mugabe, accusé par les occidentaux de se conduire en dictateur.

Le président français n'a fait qu'un tour de piste au sommet proprement dit, le temps de prononcer un discours sur la sécurité et la paix sur le continent africain, et s'est éclipsé dès samedi soir pour rentrer à Paris.

Entre-temps, il a multiplié les entretiens en marge du sommet. Il a ainsi dit avoir amorcé, à la faveur d'une rencontre avec le président rwandais Paul Kagame, une normalisation des relations entre la France et le Rwanda, très dégradées depuis les massacres de Tutsis en 1994.

Nicolas Sarkozy a aussi rencontré le président ivoirien Laurent Gbagbo, qu'il n'avait encore jamais vu, depuis son arrivée à l'Elysée en mai dernier. Pour une normalisation des relations franco-ivoiriennes, il faudra cependant attendre l'élection présidentielle promise par Laurent Gbagbo au premier semestre 2008.

Le président français a également évoqué avec le président tchadien Idriss Déby l'envoi d'une force européenne de maintien de la paix dans l'Est du Tchad et le sort des six membres de l'ONG "L'Arche de Zoé" détenus à N'Djamena.(Source Reuters)