93 : les maires en guerre contre les mini-motos

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
23 maires de Seine-Saint-Denis réclament dans un courrier adressé au Préfet une plus forte mobilisation contre la multiplication des "pocket bikes". Ces mini-motos sont accusées, comme les quads, de représenter une vraie nuisance sonore pour les riverains et d'être une source non négligeable d'accidents.

On les appelle "pocket bikes" ou mini-motos. Elles sont trois fois moins hautes que leurs aînées, plus petites mêmes qu'un scooter mais elles affichent des vitesses souvent supérieures à 50km/h. Pour lutter contre ces engins de plus en plus répandus dans leurs villes, les maires de 23 communes viennent d'envoyer une lettre au Préfet. Ils exigent une action plus forte contre la "prolifération" des mini-motos dont les enfants mais aussi les jeunes adultes sont très friands. Dans les faits, la circulation de ces deux roues est déjà interdite en France sur la voie publique depuis mars 2007. Leur conduite est d'ailleurs passible d'une amende de cinquième classe. Mais la réglementation n'est pas assez dissuasive selon les élus. Pour les maires qui protestent, les mini-motos sont responsables de nuisances sonores importantes. Elles sont aussi à l'origine de nombreux accidents de la route. Le 5 juin dernier à Evry (Essonne), une petite fille de 5 ans a été grièvement blessée par une mini-moto. Les élus réclament une "action commune et transversale" pour lutter contre ces engins. En mettant notamment l'accent sur l'information des jeunes, des parents et des magasins qui vendent les mini-motos.