70% des Français interrogés par Ipsos déclarent ne pas être d'accord avec l'établissement d'un système de franchises payées par les patients sur les médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires. Les dispensés de franchises, comme les bénéficiaires de la CMU (Couverture maladie universelle) et les malades pris en charge à 100% au titre d'une affection longue durée (ALD) y sont aussi opposés à, respectivement, 58% et 66%.
Les associations, Fnath (accidentés de la vie) et Unaf (associations familiales), ont publié un communiqué commun dans lequel elles expriment "leur hostilité" à cette mesure. Les raisons de ce désaccord est la rupture "avec les principes de solidarité de l'assurance-maladie". Susceptibles d'augmenter à l'avenir, les franchises "remettent en cause le droit à réparation des victimes d'accidents du travail, qui bénéficient (¿) de la gratuité des soins", expliquent les associations.
Une manifestation contre les franchises médicales, qui figurent dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale de 2008, est prévue le 13 octobre à Paris par un collectif, dont fait partie la Fnath.