Le nombre de places d'accueil "a quadruplé depuis 2002, ce qui témoigne de l'effort de solidarité engagé en faveur des demandeurs d'asile", a fait valoir le ministère de l'Immigration dans un communiqué qui annonce 192 millions d'euros en 2008 pour l'hébergement des demandeurs d'asile.
Si la France "entend choisir qui elle veut et qui elle peut accueillir sur son territoire", "il existe naturellement des situations particulières: ce sont les étrangers qui sont opprimés, réprimés, persécutés pour leurs convictions", a déclaré Brice Hortefeux qui visitait un centre d'accueil à Paris. "La France a une tradition d'accueil des réfugiés politiques". Elle "se situe parmi les premiers pays au monde pour l'accueil des demandeurs d'asile persécutés", a affirmé le ministre de l'Immigration.
En 2006, les demandes d'asile se sont élevées à près de 40.000, soit une troisième année de baisse consécutive (-33,6% par rapport à 2005). Les associations de défense des demandeurs d'asile attribuent cette baisse constante à "la politique de dissuasion menée en France depuis plusieurs années". 123.000 personnes bénéficient du statut de réfugié en France, 7.500 l'ont obtenu en 2006.