Emmanuel Macron dans l'embarras : un député de la majorité reconnaît avoir consommé de la cocaïne

Emmanuel Macron
Un député de la majorité a reconnu avoir consommé de la cocaïne © Ludovic MARIN / AFP
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Solène Delinger , modifié à
Emmanuel Pellerin, député de la 9e circonscription des Hauts-de-Seine, a admis avoir consommé de la drogue, notamment de la cocaïne, avant et après son élection en tant que député du parti présidentiel. Une enquête a été ouverte par le parquet de Nanterre et Renaissance se prononcera sur son avenir au sein du parti lundi 30 janvier prochain. Son exclusion sera examinée. 

Une affaire très embarrassante pour la majorité. Emmanuel Pellerin, député de la 9e circonscription des Hauts-de-Seine, a reconnu avoir consommé de la drogue, notamment de la cocaïne, avant et après son élection au Palais-Bourbon, comme le rapporte Mediapart. "J’ai repris de la drogue le week-end où on a fêté mon investiture au mois de juillet et après c’était terminé", a admis Emmanuel Pellerin auprès de nos confrères. Le député explique avoir fait la "plus grosse connerie de sa vie". 

Des faits "contraires aux valeurs que défend Renaissance"

Suite à ces révélations, le parquet de Nanterre a ouvert une enquête préliminaire pour "usage de produits stupéfiants", un délit passible d’un an d’emprisonnement et de 3.750 euros d’amende. "Si les faits sont avérés, ils portent gravement atteinte à l’image du Parlement mais aussi du parti dont il est adhérent. Ils sont aussi contraires en tous points aux valeurs que défend Renaissance", a réagi mercredi soir le porte-parole du parti présidentiel, Loïc Signor, comme le rapportent nos confrères du Parisien. "Nous en tirerons toutes les conséquences lors du bureau exécutif qui se réunira ce lundi et où Stéphane Séjourné proposera son exclusion immédiate". 

Une enquête classée sans suite en septembre

Ce n'est pas la première fois que le député Emmanuel Pellerin est dans le viseur de la justice. Une première enquête, pour "provocation directe d'un mineur à l'usage illicite de produits stupéfiants", avait été classée sans suite en septembre dernier. Son fils de 11 ans avait raconté à sa psychologue que son père lui avait présenté fin juillet une boîte contenant des produits stupéfiants. "J'ai dit (à mon fils) : "Tu vois, c’est la boîte dans laquelle il y avait de la drogue", s'est défendu Emmanuel Pellerin dans les colonnes de Mediapart. Il explique que son geste était "symbolique" et qu'il voulait montrer à son fils qu'il ne consommait plus de drogues. Emmanuel Pellerin sera fixé sur son sort au sein de Renaissance lundi 30 janvier prochain, à l'issue du bureau exécutif du parti.