Il partage sa passion de l'histoire chaque jour sur Europe 1, de 14h à 15h30. Franck Ferrand était l'invité exceptionnel de l'émission Campus où on a pu découvrir sa galaxie amicale. Parmi celle-ci figure un homme qui est aussi attaché que lui aux siècles passés : Stéphane Bern.
"La famille qu'on se constitue". Les deux historiens se rencontrent il y a plus de vingt ans dans les monts du Lyonnais. Ils étaient alors "deux personnes avec les mêmes centres d'intérêts. J'avais l'impression de le connaître. C'est un autre moi-même en quelque sorte, c'est comme un frère", décrit Stéphane Bern. Franck Ferrand renchérit. "Il y a la famille qu'on vous donne. J'ai eu la chance d'avoir une famille très aimante. Et puis, il y a la famille qu'on se constitue. Stéphane est mon frère d'élection."
"On se complète". Le présentateur de Visites privées sur France 2 a aussi noté les différences de caractère. "Je suis toujours dans cette énergie de vouloir avancer, Franck est plus contemplatif. Par contre, il a le mot juste, l'expression idoine à l'écrit comme à l'oral. Franck est beaucoup plus réfléchi. On se complète très bien, ce qui est assez amusant quand on écrit des livres ensemble : l'un commence une phrase, l'autre la termine." Une nouvelle fois l’intéressé approuve. "Quand nous voyageons et arrivons à accorder nos agendas, j'ai tendance à m'attarder, à prendre le temps et Stéphane a cette capacité de découvrir, d'aller au devant."
"On a l'impression d'être dans une Cour". Les deux partagent non seulement la passion de l'histoire mais aussi le même humour. "On est assez moqueurs, précise Franck Ferrand, sur nous-mêmes et les autres aussi." Franck est un "Proustien, explique son complice. C'est à dire qu'il observe les gens et il voit à quels archétypes ils appartiennent. On a l'impression d'être dans une Cour."
Une tel accord leur permet une grande confiance l'un en l'autre. A tel point que les deux compères se demandent mutuellement leurs avis sur leurs projets professionnels. Le soir de la première de son spectacle aux Folies Bergères, Franck Ferrand a vu des larmes dans le regard de son ami : "je me suis dit que je n'avais pas dû me tromper. Voilà un avis qui comptait."