Du commercial au marketing, en passant par les partenariats aux journalistes, l'ensemble de la rédaction de Radio Monaco est concernée par la procédure de licenciement pour motif économique. Au total, huit salariés dont six journalistes sont concernés. Captée de Menton à Saint-Tropez, cette station FM est détenue par l'actionnaire Gildo Pallanca-Pastor.
Ni concertation, ni alternative possible. "Nous tous sommes ainsi remerciés en cours de saison et sans aucune concertation préalable ni alternative possible", ont déclaré les salariés licenciés dans un communiqué. Car à l'origine, les départs étaient programmés pour la fin du mois de décembre. "Ce licenciement collectif représente les deux-tiers de la SARL Radio Monaco", précisent-ils, dénonçant la "brutalité extrême" de ce plan social.
Quatre personnes conservées. Radio Monaco, qui fêtera ses dix ans en 2017, "conservera quatre personnes", a précisé le gérant Richard Borfiga, qui se dit surpris par la polémique. "On veut recadrer la radio pour éviter trop de dépenses sachant qu'elle perd de l'argent. C'est en pleine discussion", a-t-il dit. L'actionnaire de Radio Monaco, qui a également été consul général de Monaco à New York en mai 2015 et proche du prince Albert II, "veut conserver la station sinon il l'aurait fermée", a-t-il ajouté.
Selon une source proche du dossier, Gildo Pallanca-Pastor a engagé fin 2015 des tractations pour un changement d'actionnariat. Selon l'édition Monaco du quotidien Nice-Matin, l'antenne perdrait plus d'un million d'euros par an.