Plusieurs patrons de médias s’inquiètent des nouvelles règles de temps de parole pour la campagne présidentielle

À partir du 1er février, les radios et les télévisions devront notamment tenir compte des éditoriaux, des débats d’experts ou encore des revues de presse.
À partir du 1er février, les radios et les télévisions devront notamment tenir compte des éditoriaux, des débats d’experts ou encore des revues de presse. © AFP
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Guillaume Genton, édité par G.P. , modifié à
À partir d'aujourd’hui, et jusqu'à avril prochain, les médias vont démarrer un nouveau comptage du temps de parole des politiques, en appliquant de nouvelles règles.

En avril dernier, le parlement a voté de nouvelles règles pour le temps de la parole à la télévision et à la radio. À partir du 1er février, en plus des déclarations des candidats et de leurs représentants, les radios et les télévisions devront notamment tenir compte des éditoriaux, des débats d’experts ou encore des revues de presse, sauf si une séquence est clairement défavorable à une personnalité politique. Puis à compter du 19 mars, le temps d’antenne devra également s’exercer dans des conditions de programmation comparables. Par exemple, si un candidat participe à une émission à forte audience, ses concurrents pourront prétendre à être invités dans le même type de programme.

Toutes ces nouvelles mesures ne font pas l’unanimité chez les dirigeants de médias. Mercredi matin dans Le Figaro, plusieurs diffuseurs s’inquiètent, dont le directeur général de BFM TV. L’un d’entre eux affirme que ces règles vont nécessiter un travail de tous les instants, sans oublier la montagne de paperasses à remplir. Un autre média craint que tous les candidats ne soient pas à leur disposition pour rééquilibrer les temps de parole.