Nombreux hommages à Marianne Mako, première femme à parler foot à la télé, morte lundi

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Marianne Mako avait quitté TF1 en 1997, peut-être à cause du sexisme de l'animateur de "Téléfoot" d'alors, Thierry Roland, écrit "L'Équipe". © Capture d'écran
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Marianne Mako, morte lundi, avait intégré en 1987 l'émission de TF1 "Téléfoot" pour y animer une chronique.

Les hommages étaient nombreux mardi, au lendemain de la mort de Marianne Mako. Cette journaliste avait été la première femme à parler de football à la télévision dans les années 1980, rappelle L'Équipe, qui lui rend hommage à sa Une.

"Crampons aiguilles". Marianne Mako est morte lundi à l'âge de 54 ans des suites d'une longue maladie. En 1987, après avoir travaillé à France Inter, Sud-Ouest, RMC, Libération et France Football, elle avait été la première femme journaliste à traiter de football à la télévision dans l'émission Téléfoot sur TF1. Elle y animait la chronique "Crampons Aiguilles". Dix ans après, elle avait quitté la chaîne, peut-être en raison du sexisme de l'animateur de Téléfoot d'alors, Thierry Roland, évoque L'Équipe. Elle s'était ensuite reconvertie dans la communication. 

Téléfoot a salué en Marianne Mako "une des premières journalistes de sport" :

"Elle n'a pas été épargnée". Didier Roustan, journaliste sportif français qui l'avait engagée, a été un des premiers à lui rendre hommage : "Sa mort me touche beaucoup même si on s'était perdus de vue. On parlait foot mais pas seulement... Je la sentais passionnée. Je lui ai appris ce métier de la télé. J'avais un devoir de responsabilité envers elle." Son rôle de pionnière n'a pas toujours été facile. "Ce n'était pas bien vu par certains qu'une femme parle football. Elle n'a pas été épargnée. Mais Marianne était toujours agréable, positive, gentille. Jamais à critiquer les confrères. Elle n'était pas arriviste", se rappelle Didier Roustan dans les colonnes de L'Équipe.

"Douces pensées". "Tu vas beaucoup nous manquer Marianne Mako. Douces pensées", a écrit sur Twitter l'ancien international Bixente Lizarazu, également consultant pour le groupe TF1.

Après s'être dit attristé par la mort de Charles Aznavour, Pierre Ménès, journaliste pour le groupe Canal+, a également eu une pensée pour sa consoeur disparue : "Marianne Mako... quelle journée de merde".