Elle est connue pour ses bourdes, notamment quand elle présentait C à vous. Mais c'est une boulette plutôt méconnue qu'Alessandra Sublet raconte avec humour dans l'émission de Philippe Vandel Culture Médias, où elle présente son nouveau livre, J'emmerde Cendrillon. L'animatrice télé revient sur un épisode de sa vie qui s'est déroulé en août 2008. Elle devait alors présenter un nouveau parfum, en direct sur M6 et depuis le musée Rodin. "Ça dure cinq secondes, il y avait quatre mots à aligner : "Et tout de suite, le nouveau parfum Magnifique", se souvient-elle
"Mais quelle conne celle-ci !"
Sauf que la présentation en direct à la télévision ne va pas se passer comme prévue. "J'oublie le nom du parfum", se désole-t-elle encore aujourd'hui. "Je suis devant la caméra, en longue robe rouge, maquillée et apprêtée comme jamais. Je regarde la caméra et je dis 'Et de tout suite le nouveau parfum...'. Dans ma tête je me dis que, putain, c'est pas possible, je n'ai quand même pas oublié le nom du parfum ! Et, si j'avais oublié le nom du parfum."
"Coupez, coupez, mais quelle conne celle-ci !" entend-elle alors dans son oreillette, comme elle le raconte hilare au micro d'Europe 1. Sur le coup, pourtant, Alessandra Sublet n'en mène pas large. "Le feu d'artifice part, parce que évidemment le reste de la soirée se déroule, et je reste dans l'ombre", se souvient l'animatrice télé. "Je n'ai pas bougé pendant bien 10 minutes, je me suis mis comme une statue du musée Rodin et j'ai espéré que l'on m'oublie. C'était horrible."
Le direct à la télé, école de l'humilité
Et ce n'est pas la seule boulette commise en direct à la télé par Alessandra Sublet. Comme lorsqu'elle demande à François Hollande des nouvelles de sa mère, décédée. "Personne ne savait !", précise l'animatrice. Elle a aussi demandé à l'humoriste Patrick Timsit s'il était tenté par la réalisation de films. "Il en avait déjà fait trois !", éclate-t-elle de rire.
"Plus on vit des moment comme ça dans ce métier, plus on apprend l'humilité et plus on sait s'il on a envie de continuer ou non", analyse Alessandra Sublet, qui a continué "après une petite pause". "Quand on fait plusieurs années de direct à la télé, on fait forcément des bourdes", constate-t-elle. "Et le direct me manque pour ça. Pas pour les bourdes, mais parce que c'est la vraie vie".