Virginie Calmels, PDG d'Endemol France, a réagi en exclusivité sur Europe 1 aux propos de Michèle Cotta, membre du comité de déontologie de la société de production. L'ancienne présidente de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle, ancêtre du CSA, a déclaré lundi que l'émission Carré Viiip faisait "du fait de se faire connaître à tout prix une valeur essentielle". Elle souhaite d'ailleurs quitter le comité de déontologie.
"Je n'ai pas reçu de démission officielle. Je suis très fière et honorée qu'un certain nombre de personnalités aient accepté de faire partie de ce comité, dont la mission fondatrice était de définir une charte avec 15 engagements". Ces personnalités, dont font partie Elisabeth Badinter ou Etienne Mougeotte, ont été choisies par Virginie Calmels. "Je les ai choisies, il était intéressant qu'elles ne soient pas aficionados de nos programmes et de la téléréalite (...) Mettre autour de cette table des gens qui auraient acquiescé à tout aurait été facile", explique la directrice d'Endemol.
Selon Virgine Calmels, Michèle Cotta est "libre" et "indépendante". "Les membres du Comité de déontologie ne sont pas des cautions morales pour les programmes d'Endemol. Bon nombre de nos programmes ne leur plaisent pas", précise Virginie Calmels.
"C'est sa liberté, je la respecte, je suis heureuse qu'elle ait pu faire partie de cette charte", poursuit Virgine Calmels, en parlant de Michèle Cotta. Mais elle se défend, en précisant que'"aucun des 15 engagements de la charte déontologique n'a été enfreint pas Carré viiip. La question n'est pas de savoir si Michèle Cotta n'aime pas ce programme (...) La valeur humaine n'est pas bafouée (ndlr dans Carré Viiip), la valeur d'entraide non plus".