Ben Brik: "Un pénitencier préhistorique" (E1)

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Le journaliste Taoufik Ben Brik, libéré de sa geôle tunisienne le 27 avril dernier après six mois d'incarcération et arrivé vendredi dernier en France, a fait état de ses mauvaises conditions de détention. Condamné pour avoir supposément agressé une femme d'affaires, il a toujours nié les faits, croyant plutôt à un stratagème du pouvoir destiné à l'intimider. "J’étais dans un pénitencier préhistorique, quasiment à la mexicaine (...) j'ai été interdit de papier, de livres", a ainsi dénoncé le journaliste sur Europe 1, ajoutant que ses geôliers étaient "tous analphabètes". "C’est un coup monté parce que je cache le paysage de Ben Ali, je ne le laisse pas faire la sieste, je ne le laisse pas dormir", a aussi argumenté Taoufik Ben Brik. Par ailleurs, tout en assurant qu'il allait retourner en Tunisie, le journaliste a fait part de son plaisir d'être accueilli "dans un pays libre" ou il peut marcher "sans être suivi d’une cohorte de policiers".