Un an après l'intervention de la France, les enlèvements successifs de personnels humanitaires remettent la lumière sur un pays dans une situation toujours très chaotique.
La sécurité de retour à Bangui. Sans parler de retour à la normale, la situation est bien différente d'il y a un an. Les exactions de la SELEKA (anti-Chrétiens) et des anti-Balakas (anti- musulmans) ont fait près de 6 000 morts et grâce à l'intervention française, le génocide a sans doute été évité.
Un processus politique en retard. Il a fallu constituer un gouvernement de transition autour de la présidente de transition, Catherine Samba-Panza, et faire à face à des blocages internes. Toutefois, la préparation des élections est lancée. Elle devrait avoir lieu cet été après que les autorités se soit mis d'accord sur le processus de sécurité autour du scrutin.
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