Washington sanctionne un réseau de financement des Gardiens de la révolution iraniens

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avec AFP
Ces sanctions, les premières depuis la sortie des États-Unis de l'accord nucléaire iranien, visent six individus et trois entités iraniennes.

Les États-Unis ont annoncé jeudi des sanctions contre un réseau de financement des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime iranien, à travers des transferts de devises entre les Émirats arabes unis et l'Iran.

Ces sanctions, les premières depuis que Donald Trump a annoncé mardi la sortie de son pays de l'accord nucléaire iranien, visent six individus et trois entités iraniennes, accusés de faire partie d'"un large réseau d'échange de devises (ayant) fourni et transféré des millions de dollars à la Force Qods des Gardiens de la révolution", a précisé dans un communiqué le département du Trésor.

Des "activités malignes". L'argent servait à financer les "activités malignes" de la force Qods, une unité d'élite chargée des opérations extérieures, et les "groupes régionaux (utilisés) par procuration". "La Banque centrale iranienne est complice du plan (des Gardiens de la révolution) et a activement soutenu ce réseau de conversion de devises et lui a permis d'accéder à des fonds détenus dans des banques étrangères", a ajouté le département américain. "Nous voulons couper les circuits de revenus des Gardiens de la révolution peu importe leur source et leur destination", a affirmé dans le communiqué le Secrétaire au Trésor Steven Mnuchin, qui a remercié les Émirats "pour leur étroite collaboration".

Une décision américain saluée par les Émirats. Alliés régionaux de Washington, les Émirats ont salué la décision de Donald Trump de se retirer de l'accord nucléaire signé en 2015 avec Téhéran, même si l'Émirat de Dubaï, membre de la fédération, entretient de solides liens commerciaux et financiers avec l'Iran.