Venise interdit l'ouverture de nouveaux fast-foods

Des aires de pique-nique vont bientôt voir le jour pour dissuader les touristes de manger aux abords des sites historiques.
Des aires de pique-nique vont bientôt voir le jour pour dissuader les touristes de manger aux abords des sites historiques. © AFP
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Selon le responsable du tourisme de la ville, les fast-foods ne sont "pas compatibles avec la préservation et le développement du patrimoine culturel de Venise".

Les fast-foods, bientôt persona non grata à Venise ? Selon Le Parisien, les autorités municipales ont voté une loi empêchant l'ouverture de tout nouveau restaurant de vente de nourriture à emporter. Le but : préserver le patrimoine culturel de la ville.

Burgers et kebabs visés. Les autorités mettent ainsi un frein au développement d'enseigne vendant burgers et autres kebabs. D'après le responsable du tourisme de la ville, les fast-foods ne sont d'ailleurs "pas compatibles avec la préservation et le développement du patrimoine culturel de Venise".

La loi, adoptée jeudi dernier, a également pour but de limiter les ventes de pizza à la tranche. Seuls les magasins vendant des glaces artisanales seront épargnées par la mesure, précise The Guardian.

Un risque de perdre "l'identité de Venise". Le chargé du tourisme de la ville a toutefois ajouté que Venise n'était pas "opposée aux kebabs et autres types de fast-foods", tout en soulignant que la ville n'avait pas de souci avec les visiteurs qui mangent à l'extérieur. La consommation de nourriture sur la place Saint-Marc reste toutefois prohibée.

"Avec une ville touristique comme la nôtre, il y a un risque de perdre son identité", poursuit l'élu. "Il existe des produits locaux que nous devons essayer de promouvoir. Ce serait mieux pour la ville et plus durable, au niveau environnemental". Des aires de pique-nique vont bientôt voir le jour pour dissuader les touristes de manger aux abords des sites historiques.

En 2016, Vérone a également pris des mesures similaires en interdisant l'ouverture de restaurants type kebabs. De son côté, la ville de Florence a imposé aux fast-foods de vendre 70 % de produits locaux.