Une entreprise renonce à délocaliser 1.000 emplois après avoir discuté avec Donald Trump

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© Drew Angerer / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP , modifié à
Une entreprise de chauffagerie renonce à délocaliser un millier d'emplois après avoir parlé avec le Président. 

Un groupe manufacturier américain qui prévoyait de délocaliser 1.400 emplois a annoncé mardi qu'il allait préserver un millier d'emplois aux Etats-Unis grâce au président élu Donald Trump.

"Nous sommes ravis d'avoir obtenu un accord". Le chauffagiste Carrier, basé dans l'Indiana, l'Etat dont le futur vice-président Mike Pence est gouverneur, a annoncé dans un tweet : "Nous sommes ravis d'avoir obtenu un accord avec le président élu Trump et le vice-président élu Pence pour conserver près de 1.000 emplois" à Indianapolis. Les termes de l'accord sont encore flous, de même que le rôle qu'y a joué le président élu. Le promoteur immobilier, chantre du patriotisme économique, a bâti beaucoup de sa campagne sur des promesses aux entreprises manufacturières de préserver leurs emplois aux Etats-Unis.

Trump attendu en Indiani pour annoncer ce dénouement. Accompagné du futur vice-président, il doit se rendre cette semaine dans l'Indiana (nord des Etats-Unis) pour annoncer ce dénouement, a indiqué un membre de l'équipe de transition du futur président, au Washington Post. Il y a dix jours, Donald Trump avait déjà affirmé avoir évité la délocalisation au Mexique d'une usine de production de Ford, à Louisville dans le Kentucky. Carrier est une division d'United Technologies qui fabrique des chaudières et des équipements d'air conditionné. L'entreprise prévoyait de délocaliser 1.400 emplois au Mexique.

Le gouverneur de l'Indiana Mike Pence a mené les négociations avec United Technologies pour la préservation de ces emplois, a indiqué au Wall Street Journal une source proche des discussions.