Panique sur la station spatiale internationale. Un vaisseau cargo russe lancé à destination de l'ISS a échoué à rejoindre la bonne orbite et s'est écrasé sur terre, mercredi. Le Progress transportait près de trois tonnes d'approvisionnement.
Cet accident intervient alors que les Etats-Unis ont mis fin à leur programme de navettes spatiales, faisant de la Russie le seul pays en charge des vols vers l'ISS. En attendant la prochaine mission du Progress, dont le lancement est fixé au 28 octobre, l'équipage de la station spatiale internationale aurait de quoi survivre.
L'équipage de l'ISS a de quoi survivre
"La situation n'est pas critique au point de devoir parler d'un retour anticipé de l'équipage de l'ISS", a déclaré un responsable du Centre russe de contrôle des vols spatiaux, Vladimir Soloviev, cité par l'agence russe Interfax. Toujours selon cette source, l'équipage n'aurait pas à économiser la nourriture d'ici là.
Même son de cloche de la NASA. "Nous avons actuellement de très bonnes réserves de nourriture et de carburant à bord de l'ISS" après l'ultime mission de la navette Atlantis en juillet, a souligné un responsable de l'agence spatiale américaine, jugeant prématuré la discussion engagé sur la possibilité de réduire la taille du prochain équipage de l'ISS. La station compte actuellement six membres à bord.
Pour la Russie, la perte de ce vaisseau cargo est un grave revers, d'autant que les incidents se sont multipliés ces derniers mois, avec cinq échecs dans des lancements en neuf mois. Moscou a perdu la semaine dernière un puissant satellite de télécommunications, lancé par une fusée Proton lui aussi du cosmodrome de Baïkonour.