Syrie : un texte symbolique à l'ONU

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A.H avec agences , modifié à
Le projet de résolution est présenté devant l'Assemblée générale.

Sa portée sera surtout symbolique. Deux semaines après le veto sino-russe au projet de résolution condamnant la répression en Syrie, l'Assemblée générale de l'ONU doit se prononcer jeudi sur une nouvelle mouture du texte. Son adoption est tenue pour acquise car contrairement au Conseil de sécurité de l'ONU, le droit de veto n'existe pas à l'Assemblée dont le rôle n'est que purement consultatif

Préparée par l’Arabie saoudite et le Qatar, la résolution exige du gouvernement syrien qu'il mette fin à ses attaques contre sa population civile, soutient les efforts de la Ligue arabe pour assurer une transition démocratique à Damas et recommande la nomination d'un envoyé spécial de l'Onu. Le texte ne fait pas allusion à la mise en place d'une force de maintien de la paix conjointe ONU-Ligue arabe. Une version  très édulcorée donc, que le gouvernement russe a tout de même demandé à amender.

Le ballet diplomatique se poursuit

Face au regain de violence en Syrie, les efforts diplomatiques se multiplient depuis quelques jours. Les chefs de la diplomatie français et russe, Alain Juppé et Sergueï Lavrov qui co-président une conférence sur la drogue à Vienne jeudi, doivent s'entretenir sur ce dossier.

Moscou, principal soutien du régime du président syrien Bachar al-Assad, a bloqué à deux reprises des résolutions au Conseil de sécurité de l'ONU et se dit opposé à toute intervention extérieure.

De son côté, la Chine va dépêcher son vice-ministre des Affaires étrangères, Zhai Jun, vendredi et samedi en Syrie. L'objectif est de "contribuer à une résolution correcte et pacifique de la crise syrienne". Si le pays souhaite l'ouverture d'un dialogue, il refuse catégoriquement de condamner le régime syrien.