Sarah Palin soutient l'"allié nord-coréen"

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Aurélie Frex , modifié à
L’ex-candidate à la vice-présidence des Etats-Unis a confondu les deux Corées à la radio.

Oups, la reine du lapsus a encore frappé ! Sarah Palin, candidate malheureuse à la vice-présidence américaine en 2008, s‘est "trompée" de Corée mercredi. "Evidemment, nous devons être au côté de notre allié nord-coréen", a-t-elle lancé, alors qu’elle était interviewée sur le conflit entre les deux Corées par le journaliste vedette Glenn Beck, animateur radio de The Glenn Beck program, une émission écoutée par des millions d’Américains.

Aussitôt reprise par le journaliste, elle a poursuivi : "Oui, nous devons également rester prudent et être au côté de notre allié sud-coréen, tout à fait".

Ecoutez :

Une gaffe très brève, mais qui a immédiatement fait réagir sur Twitter. "Haijeson" a ainsi twitté : "Comme la brave Sarah Palin, je supporte moi aussi le Dakota du Nord…" De son côté, "ManOnFilmTV" a posté : "Chère Sarah Palin, j’ai juste pensé que ceci vous serait utile", le tout avec un lien renvoyant vers… une carte des deux Corées.

Une habituée des gaffes

Se ranger aux côtés d’un pays communiste, lorsqu’on est Américain, qui plus est républicain, sonnerait presque comme un blasphème. Un lapsus qui tombe mal, puisque la leader politique, devenue une figure médiatique incontournable, tente actuellement de soigner son image en vue d’une candidature aux primaires républicaines pour l’élection présidentielle de 2012. L’ancienne gouverneure de l’Alaska cherche notamment à faire oublier son manque d’expérience, qui lui avait valu de nombreuses critiques en 2008.

C’est que Sarah Palin, dont l’émission de télé-réalité cartonne aux Etats-Unis, et dont la fille Bristol occupe désormais le terrain médiatique, a un passé plutôt chargé côté maladresses verbales. Sa crédibilité avait déjà été mise en doute lorsqu’elle avait commenté l'annonce de l'ouverture d'une mosquée près du site de Ground Zero à New York, en invitant les musulmans américains à "réfudier" ce geste. Ce terme impropre, qui ressemblait à un mélange de "répudier" et de "réfuter", avait alors choqué les Américains et enflammé les réseaux sociaux. Il a même été élu mot de l’année par l’Oxford Dictionary en raison de l'attention à laquelle il a ensuite eu droit, et à l'usage grandissant qu'en font les gens de langue anglaise.

L’image de la républicaine, lisant son discours dans la paume de sa main, alors qu’elle répondait à une question difficile, en février 2010, avait elle aussi fait le tour du monde.

Un seul petit mot pourrait-il saboter l’opération séduction de l’égérie du mouvement tea-party ? Réponse au prochain épisode de "Palin story"….