Sandro Gozi 1280 2:19
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Le Secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil italien des ministres a évoqué, au micro d'Europe 1, les retombées économique d'un possible accord commercial entre l'UE et les Etats-Unis. 

"Pour nos entreprises, notamment nos TPE et PME, Tafta est une très grande opportunité". Sandro Gozi, le secrétaire d'Etat italien chargé des Affaires européennes, veut rester optimiste sur l'accord de libre-échange transatlantique, dans la tourmente après la divulgation par Greenpeace de documents confidentiels. "Nous pensons notamment que nous allons augmenter le PIB et les productions des entreprises italiennes et européennes avec cet accord. Certes, il faut être vigilant", a concédé mardi sur Europe 1 le secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil italien des ministres.

"Ce sera difficile, mais il faut avancer". Sandro Gazi a notamment plaidé pour des "règles communes dans l’intérêt des Européens", notamment "plus de réciprocité dans les marchés publics et plus de protection des spécificités européennes dans le domaine agroalimentaire." "Il y 60 milliards de produits qui sont vendus comme italien chaque année, alors qu’ils n’ont d’italien que le nom." Pour ce proche de Matteo Renzi, le présidsent du Conseil italien, la fin de la présidence Obama, en janvier 2017, doit accélérer le processus de négociation. "Il faut tout faire pour avancer. Obama est un président sortant très intéressé par cette négociation. Ce sera difficile de terminer avant le départ d’Obama, mais il faut avancer."

Fekl beaucoup plus pessimiste. Greenpeace a assuré lundi être en possession d’une très large partie du texte du Tafta, cet accord visant à supprimer les barrières commerciales de part et d’autre de l’Atlantique afin de créer une zone de libre-échange entre l’Europe et les Etats-Unis. L’ONG assure qu’il y aurait des menaces pour "la santé, l’environnent et le climat". "C'est un accord, qui, tel qu'il est aujourd'hui est un mauvais accord. En l'état, la France ne peut le signer", a précisé de son côté au micro d'Europe 1 Matthias Fekel, secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur. Il a également jugé qu'en l'état, l'abandon des négociations était "l'option la plus probable".