Russie : enquête sur la cause du crash d'un Antonov qui a fait 71 morts

L'avion s'est écrasé peu après avoir décollé de l'aéroport de Moscou Domodedovo.
L'avion s'est écrasé peu après avoir décollé de l'aéroport de Moscou Domodedovo. © Alexander NEMENOV / AFP
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avec AFP , modifié à
Une enquête a été formellement ouverte pour identifier d'éventuelles violations aux règles de sécurité, a annoncé le Comité d'enquête russe.

Les enquêteurs russes cherchent à déterminer la cause du crash, près de Moscou, d'un avion de ligne qui a coûté la vie à ses 71 occupants, examinant toutes les hypothèses - conditions climatiques, facteur humain ou problème technique -, mais sans mentionner la piste terroriste. L'avion de ligne, un biréacteur Antonov An-148 de la compagnie Saratov Airlines, s'est écrasé près de Moscou dimanche peu après avoir décollé de l'aéroport de Domodedovo.

L'appareil a disparu des écrans radar à 14h28 locales, quatre minutes après son décollage en direction d'Orsk, une ville de l'Oural. Il s'est écrasé dans le district de Ramenski, à quelque 70 km au sud-est de Moscou, près du village de Stepanovskoïe. "65 passagers et six membres d'équipage se trouvaient à bord de l'appareil, tous sont morts", a annoncé dans un communiqué l'antenne du parquet spécialisée dans les transports.

Une boite noire retrouvée. Une enquête a été formellement ouverte pour identifier d'éventuelles violations aux règles de sécurité, a annoncé le Comité d'enquête russe. "Toutes les versions possibles de la catastrophe sont étudiées, notamment les conditions climatiques, le facteur humain ou l'état technique de l'avion", a-t-il assuré. 

Si les recherches des corps et des débris, dispersés sur une zone très étendue, étaient rendues compliquées par la neige, un responsable régional du ministère des Situations d'urgence cité par les agences de presse russes, Sergueï Polietykhine, a indiqué qu'"une boîte noire a été trouvée sur le site du crash".

Une expertise génétique nécessaire. L'état des restes des corps est tel qu'il "faudra une expertise génétique" pour procéder à l'identification des victimes, a indiqué le ministre russe des transports, Maxime Sokolov, précisant qu'une telle procédure pourrait "prendre deux à trois mois". La majorité des passagers de l'avion étaient originaires de la région d'Orenbourg, dont Orsk est la deuxième ville la plus importante. Un adolescent et deux enfants se trouvaient parmi les passagers.