Les organisateurs. Si le Danemark a été choisi pour accueillir ce sommet, c’est bien l’ONU qui en est à l’origine. Son secrétaire général, Ban Ki-moon, met la pression depuis plusieurs mois, même s’il ne cache pas son pessimisme. En première ligne, on devrait retrouver Yvo de Boer, le Monsieur climat des Nations Unies. En décembre 2007, il avait craqué à la tribune de la conférence de Bali, épuisé et exaspéré par des négociations au point mort.
Autour de la table des négociations. Les négociations étaient prévues pour se mener au niveau ministériel. Mais le premier ministre du Danemark danois a décidé d’inviter tous les chefs d'Etat à venir à Copenhague en décembre pour clore la conférence de l'ONU sur le réchauffement climatique au Bella Center.
Dernier carton d’invitation retourné. Le président des Maldives ne ratera pas l’événement. Début septembre, Mohamed Nasheed avait annoncé que son budget était insuffisant pour se rendre à Copenhague. Le Danemark a finalement offert une aide financière au représentant de cet atoll qui est directement menacé par le réchauffement climatique.
Des contre-sommets. Un Sommet syndical, organisé par la Confédération syndicale internationale, et un KlimaForum, lieu de débats alternatif, doivent se tenir à Copenhague en marge des négociations officiels.
Une manifestation internationale. Organisé le 12 décembre, soit au beau milieu du sommet, ce défilé sera le point d’orgue de la mobilisation pour les écologistes. Côté français, des organisations comme Les Amis de la Terre préparent déjà le voyage pour qu’un maximum de militants soient présents.