Pour Israël, la rupture avec le Qatar ouvre la voie à une coopération

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Israël a réagi à l'isolement diplomatique du Qatar. © GALI TIBBON / AFP
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avec AFP
Israël estime que la mise au ban du Qatar par les principales monarchies du Golfe peut permettre une meilleure coopération dans la lutte contre le terrorisme.

Le ministre israélien des Affaires étrangères a estimé lundi que la rupture des principales monarchies du Golfe et de l'Égypte avec le Qatar ouvrait la porte à une coopération avec ces pays dans la lutte contre le terrorisme. "Il n'y a aucun doute que cela ouvre de nombreuses possibilités de coopération dans la lutte contre le terrorisme", a indiqué Avigdor Lieberman au Parlement.

Israël ouvert à la coopération. La rupture avec le Qatar "est encore une nouvelle illustration du fait que même les États arabes comprennent que le danger réel sur la scène régionale ne vient pas d'Israël, des juifs ou du sionisme mais du terrorisme". "Lors de sa visite en Arabie saoudite (fin mai), on a vu le président des États-Unis parler avant tout d'une coalition contre le terrorisme", a ajouté Avigdor Lieberman. "L'État d'Israël est vraiment ouvert à la coopération, la balle est (maintenant) dans l'autre camp".

Accusation de complaisance envers le terrorisme. Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Bahreïn, Egypte, Yémen et Maldives ont rompu lundi leurs relations diplomatiques avec Doha. Le petit émirat du Golfe est notamment soupçonné par ses voisins de complaisance envers le "terrorisme" et des groupes extrémistes "qui veulent déstabiliser la région". Israël a lui le Qatar dans le collimateur notamment en raison de son soutien au mouvement islamiste palestinien Hamas, qui dirige la bande de Gaza et que l'État hébreu considère comme "terroriste".