Pas de gouvernement belge, pas de sexe

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Aurélie Frex avec Walid Berrissoul , modifié à
INTERVIEW - Une sénatrice lance l’idée d’une grève du sexe pour sortir de la crise politique.

Les Belges ne manquent pas d’idées pour sortir de l’impasse politique dans laquelle se trouve leur pays. Après la proposition très médiatisée de Benoît Poelvoorde, qui a demandé que les hommes ne se rasent plus tant que la Belgique n’aurait pas de gouvernement, une sénatrice belge a une idée beaucoup plus radicale, et surtout destinée aux femmes : la grève du sexe.

L’idée ? Inciter les compagnes des négociateurs à refuser de faire l’amour tant qu’ils ne seront pas parvenus à un accord.

Une idée venue du Kenya

Cette initiative, qui sonne comme une blague belge, est venue à Marleen Temmerman, élue flamnde, lorsqu’elle était au Kenya. Les femmes kenyanes ont en effet sorti leur pays d’une impasse politique grâce à une grève du sexe très suivie, et ce en un mois seulement. "L’origine c’est au Kenya où j’étais pour mon travail au mois de janvier. Une femme kényane m’a dit de suivre l’exemple des femmes kenyanes", explique-t-elle au micro d’Europe 1 mardi.

Ecoutez :

La grève des frites ?

Pour la sénatrice, c’est aux compagnes des négociateurs de la crise belge que le message s’adresse en priorité. Mais d’autres initiatives sont tout à fait bienvenues, comme la grève des frites… "C’est pour rigoler, c'est une blague plutôt. Il y a des gens qui ont proposé qu’on fasse une grève des frites par exemple, ça aurait peut-être plus d’effet dans notre pays !", s'amuse-t-elle.

Les Belges seraient-ils davantage guidés par leur estomac que par leur libido ?