Obamacare : quatre millions de personnes ont souscrit

LE BILAN - Malgré l'énorme bug sur le site de l'assurance santé américaine, c'est un succès pour l'Obamacare.
LE BILAN - Malgré l'énorme bug sur le site de l'assurance santé américaine, c'est un succès pour l'Obamacare. © Reuters
  • Copié
avec Reuters , modifié à
LE BILAN - Malgré l'énorme bug sur le site de l'assurance santé américaine, c'est un succès pour l'Obamacare.

L'INFO. Quatre millions de personnes ont souscrit une assurance-santé dans le cadre de la réforme de la protection sociale dite Obamacare, a annoncé mardi le président américain Barack Obama.

Malgré des débuts difficile - le site internet qui permettait de souscrire à l'Obamacare a connu de gros bugs informatiques - quatre millions d'Américains y ont souscrit. Ce chiffre est en augmentation de 700.000 par rapport aux 3,3 millions qui se sont inscrits entre le 1er octobre 2013 et le 1er février 2014 dans le cadre de la loi sur la protection des patients et des soins abordables.

Encore un mois pour souscrire. La date limite pour pouvoir être couvert en 2014, première année d'application de la loi, est fixée au 31 mars. Le Bureau du budget du Congrès, le Congressional Budget Office (CBO) prévoit six millions d'assurés pour 2014, contre une projection initiale de sept millions. Barack Obama a demandé mardi à ses partisans de continuer à insister les Américains à s'assurer.

"Nous avons encore du travail", a dit le président en rappelant que le site internet pour les inscriptions n'avait pas fonctionné au départ et en soulignant "une opposition implacable qui a dépensé des centaines de millions de dollars, voire des milliards de dollars, à diffuser de fausses informations sur ce projet". L'Obamacare reste une cible pour les républicains qui comptent poursuivre leurs critiques lors de la campagne électorale pour les élections de mi-mandat en novembre.

OBAMACARE - La fin du méga bug ?

DÉCLARATION - Le mea culpa d'Obama

ZOOM - Des bugs embarrassants sur l'Obamacare

FICTION - Ce que change la réforme pour un Américain