Obama dit "oui" à leur invitation : un "rêve inouï" pour "Les Napoleons"

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© MONEY SHARMA / AFP
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Sébastien Krebs, édité par R.Da. , modifié à
Le prédécesseur de Donald Trump donnera ce week-end une conférence à Paris, devant un parterre de chefs d'entreprise et de start-up appartenant au réseau "Les Napoleons". 

Barack Obama est attendu à Paris, ce week-end. De passage pour l'une de ses conférences, l'ancien président des Etats-Unis va en profiter pour déjeuner avec Emmanuel Macron à l'Elysée samedi. Depuis son départ de la Maison Blanche, Barack Obama parcourt le monde. Après la Chine et l'Inde cette semaine, il prendra la parole à Paris devant un parterre d'acteurs de l'innovation, chefs d'entreprises et de start-ups, réunis par le réseau des "Napoleons". Leurs deux fondateurs n'en reviennent toujours pas, comme ils l'ont confié à Europe 1.

Une bonne surprise. En effet, ils rêvaient d'accueillir Barack Obama depuis plus de deux ans. Et depuis deux ans Mondher Abdnenadher et Olivier Moulierac, anciens publicitaires à l'origine de ce réseau, ont multiplié les courriers. "C'est une sorte de rêve inouï qui se réalise. Pourquoi nous avoir choisis, nous ? C'est la première question que l'on va lui poser. On est un peu resté incrédule, en se disant : 'est-ce que c'est sûr ?'", rapporte Mondher Abdnenadher. "Il fait partie des personnalités les plus inspirantes de notre génération, des gens qui peuvent nous éclairer sur l'avenir, et même sur le présent", estime pour sa part Olivier Moulierac.

Toujours aussi populaire. "Ayez moins peur, innovez d'avantage'", tel est le thème auquel Barack Obama a accepté de se soumettre. L'ex-Commander in Chief devenu conférencier professionnel facturerait 400.000 dollars ses interventions, selon la presse américaine. Il en est à une dizaine, de quoi assurer le financement de sa fondation à Chicago.

Toujours maître de sa communication, Barack Obama distille aussi ses apparitions dans les médias, surfant sur une popularité restée intacte. Plus d'un Américain sur deux dit regretter qu'il ne soit plus président.