Nouveaux remous autour de la vie privée de Berlusconi

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Des jeunes femmes auraient été payées pour passer la nuit en compagnie du chef du gouvernement.

Silvio Berlusconi doit de nouveau faire face à des accusations embarrassantes. La presse italienne révèle jeudi que des jeunes femmes auraient été payées pour assister à ses fêtes luxueuses et passer la nuit avec lui.

Cette fois-ci ce sont les propos de Patrizia D’Addario qui provoquent le scandale. La jeune femme affirme avoir été payée 2.000 euros pour participer à une fête chez le président du Conseil italien en Sardaigne avec trois autres filles. L’argent lui aurait été versé par un entrepreneur de Bari. Elle soutient aussi qu’on lui a proposé d’être candidate aux élections locales pour un parti affilié à celui du Cavaliere.

Cette affaire est liée à une enquête ouverte par le parquet de Bari contre deux chefs d'entreprise, les frères Tarantini, soupçonnés de corruption pour obtenir des marchés immobiliers. Ce sont des écoutes téléphoniques réalisées dans le cadre de cette enquête qui auraient fait naitre des soupçons d'"incitation à la prostitution". Patrizia D’Addario a notamment affirmé avoir enregistré ses conversations avec le Cavaliere et les avoir remis aux magistrats chargés de l'enquête, selon la presse italienne.

Vendredi, Silvio Berlusconi a publiquement récusé à Bruxelles comme des "foutaises et des ordures" les accusations portées contre lui. "Il n'y a rien à clarifier. Tout est très clair : il ne s'agit que de calomnies", a-t-il renchéri en s'adressant à la presse italienne.

Enfin, selon le quotidien de la Conférence des évêques d'Italie, il est cependant "nécessaire d'arriver le plus vite possible à un éclaircissement suffisant sur l'ensemble des interrogations les plus pressantes qui émanent non seulement des adversaires politiques (du président du Conseil) mais aussi d'une partie de l'opinion publique qui ne lui est en rien opposée par principe".