L'opticien Krys "se désolidarise" d'une satire du cardinal Barbarin par un de ses adhérents

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La page Facebook et le compte Twitter de l'opticien de Carcassonne ont été supprimés. © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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avec AFP , modifié à
Le montage, réalisé par l'opticien Krys de Carcassone, mettait en scène le cardinal Philippe Barbarin, soupçonné d'avoir couvert des actes de pédophilie.

Le groupe d'optique Krys Group a indiqué mercredi qu'il "se désolidarise" d'une parodie mettant en scène le cardinal Philippe Barbarin, publiée sur Facebook par l'opticien Krys de Carcasonne, qu'il juge "inappropriée" et qu'il lui a demandé de retirer "immédiatement".

Montage. Surfant sur les tourments judiciaires du prélat lyonnais, soupçonné d'avoir couvert des actes de pédophilie et visé par deux plaintes, l'opticien carcassonnais a diffusé une photo de l'archevêque, l'air pensif, barrée du message "Ils n'avaient rien vu...", le logo du magasin ajouté dans un coin de l'image. Ce montage sommaire a été rapidement repris et abondamment commenté sur les réseaux sociaux.

"Une action individuelle et inapproprié". "Krys Group condamne fermement et se désolidarise de la publication Facebook de son adhérent de Krys Carcassonne", a réagi le groupe dans un message transmis à l'AFP, précisant qu'il ne s'agit "en aucun cas d'une campagne publicitaire de la marque mais d'une action individuelle et inappropriée". "Le conseil d'administration a demandé a son adhérent de retirer immédiatement cette publication et présente ses excuses à toutes les personnes qui auraient pu être offensées", a ajouté Krys Group.

Comptes supprimés. De fait, quelques heures à peine après la publication de l'image satirique, la page Facebook et le compte Twitter de l'opticien de Carcassonne étaient introuvables. Le commerçant, qui n'en est pas à son coup d'essai, avait notamment détourné en mars 2015 une photo de François Hollande portant des lunettes de sécurité à verres teintés, datant d'une visite du président dans l'usine Amplitude Systèmes à Pessac, en Gironde, en janvier 2013. L'objectif de l'opticien était alors de dénigrer le lancement de la vente de lunettes sur internet.