Limogeage d'une conseillère de Donald Trump critiquée par Melania

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Selon le "Wall Street Journal", l'équipe de Melania Trump soupçonnait Mira Ricardel d'être à l'origine d'"histoires négatives" la concernant. © BENOIT TESSIER / POOL / AFP
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avec AFP
Mercredi, Mira Ricardel, qui occupait un poste-clé au Conseil à la sécurité nationale, a été limogée, après que, mardi, la porte-parole de Melania Trump n'ait réclamé son départ.

Remous au sein de l'exécutif américain : une conseillère de Donald Trump a été remerciée au lendemain de l'intervention publique de sa femme Melania, qui avait jugé qu'elle ne méritait plus "l'honneur de travailler à la Maison-Blanche".

Un vœu exprimé par sa porte-parole mardi. Cette annonce intervient au moment où le président américain, visiblement sonné par le revers des républicains lors des élections législatives du 6 novembre, envisage un énième remaniement de son équipe. La Première dame, d'ordinaire extrêmement discrète sur le fonctionnement de la présidence, était sortie de son silence mardi réclamer, par la voix de sa porte-parole et sur un ton particulièrement sec, le limogeage de Mira Ricardel, qui occupait un poste-clé au sein du puissant Conseil à la sécurité nationale, dirigé par John Bolton.

A l'origine d'"histoires négatives" ? Le courroux de la "First Lady" a semble-t-il été entendu et la décision n'a pas traîné : Mira Ricardel "continuera à soutenir le président au moment où elle quitte la Maison-Blanche pour un nouveau rôle au sein de l'administration", a annoncé Sarah Sanders, porte-parole de l'exécutif américain, dans un communiqué laconique. Selon le Wall Street Journal, l'équipe de Melania Trump soupçonnait en particulier Mira Ricardel d'être à l'origine d'"histoires négatives" la concernant.

La ministre à la Sécurité intérieure aussi sur la sellette. Le secrétaire général de la Maison-Blanche, John Kelly, est semble-t-il lui aussi sur la sellette. La ministre à la Sécurité intérieure Kirstjen Nielsen (une proche de ce dernier) est également donnée partante. Le président serait, selon plusieurs médias, mécontent de sa gestion du dossier sensible de l'immigration. "Je prendrai une décision rapidement sur la Sécurité intérieure", a-t-il affirmé mercredi dans un entretien au Daily Caller.

S'il est resté évasif sur ses projets, il a réaffirmé, pour mieux contrer l'idée selon laquelle nombre de républicains préféreraient se tenir à l'écart de sa présidence, que le pouvoir d'attraction de la Maison-Blanche restait intact. "Beaucoup de gens veulent venir, nombre de politiques qui ont eu des carrières couronnées de succès veulent venir", a -t-il assuré. Inquiet de l'avancée de l'enquête du procureur spécial Robert Mueller, Donald Trump a déjà brutalement limogé son ministre de la Justice la semaine dernière.