Washington soutient "le droit d'Israël à agir pour se défendre"

La Maison-Blanche a officiellement apporté son soutien à Israël, jeudi.
La Maison-Blanche a officiellement apporté son soutien à Israël, jeudi. © NICHOLAS KAMM / AFP
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Europe1.fr avec AFP , modifié à
Dans le contexte de l'accès de tension entre l'Iran et Israël sur le territoire syrien, les États-Unis ont apporté jeudi leur soutien à leur allié traditionnel.

Les États-Unis ont dénoncé jeudi les tirs de roquettes iraniens sur des positions israéliennes, en soutenant "le droit d'Israël à agir pour se défendre".

Un soutien "avec force" à Israël. "Les États-Unis condamnent les attaques provocatrices à la roquette du régime iranien depuis la Syrie contre des citoyens israéliens, et nous soutenons avec force le droit d'Israël à agir pour se défendre", a affirmé la Maison-Blanche dans un communiqué. "Le déploiement par le régime iranien de systèmes de missiles et de roquettes offensives en Syrie, qui visent Israël, est un développement inacceptable et très dangereux pour tout le Moyen-Orient", a ajouté la Maison-Blanche.

"Menace sévère pour la paix". "Les Gardiens de la révolution iraniens assument l'entière responsabilité des conséquences de leurs actions irréfléchies, et nous les appelons, ainsi que leurs milices par procuration, y compris le Hezbollah, à ne pas aller plus loin dans la provocation", a-t-elle ajouté. "Les États-Unis appellent aussi toutes les nations à dire clairement que les actions du régime iranien représentent une menace sévère pour la paix et la stabilité internationale", a-t-elle encore dit.

Les inspections de sites nucléaires iraniens doivent se poursuivre

La Maison-Blanche veut que les inspections de sites nucléaires iraniens se poursuivent en dépit du retrait, annoncé par le président Donald Trump, des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien, ont indiqué jeudi des responsables américains. "Nous nous attendons à ce que l'Iran continue d'appliquer le protocole additionnel et coopère avec l'AIEA, que (l'accord) reste en place ou non", a affirmé un haut responsable gouvernemental, en référence au protocole additionnel du Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).