Le Britannique empoisonné au Novitchok pensait offrir du parfum à sa compagne

Le Britannique Charlie Rowley, hospitalisé pendant trois semaines après avoir été empoisonné au Novitchok, a expliqué avoir ramassé une bouteille de ce qu'il pensait être du parfum pour l'offrir à sa compagne.
Le Britannique Charlie Rowley, hospitalisé pendant trois semaines après avoir été empoisonné au Novitchok, a expliqué avoir ramassé une bouteille de ce qu'il pensait être du parfum pour l'offrir à sa compagne. © NIKLAS HALLE'N / AFP
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Le Britannique Charlie Rowley, hospitalisé pendant trois semaines après avoir été empoisonné au Novitchok, a expliqué mardi avoir ramassé une bouteille de ce qu'il pensait être du parfum pour l'offrir à sa compagne.

Une bouteille de parfum... fatale. Le Britannique Charlie Rowley, hospitalisé pendant trois semaines après avoir été empoisonné au Novitchok, a raconté mardi au tabloïd The Sun, qu'il avait offert une bouteille de ce qu'il pensait être du parfum à sa femme.

"C'est affreux et traumatisant". "Je me souviens avoir trouvé une bouteille de parfum que j'ai ramassée et offerte à Dawn", a-t-il expliqué. Une bouteille qui contenait en réalité du Novitchok. Dawn Sturgess, 44 ans et mère de trois enfants, est décédée le 8 juillet des suites de cet empoisonnement avec cet agent innervant. 

"Je me se sens très triste de ce qui lui est arrivé, c'est affreux et traumatisant. J'étais encore sous traitement quand on m'a annoncé sa mort. Je ne pense pas que je m'en remettrai", a ajouté le Britannique.

Un poison du même lot. Selon les médias britanniques, Charlie Rowley aurait trouvé la petite bouteille dans le parc Elizabeth, à Salisbury. Dawn Sturgess se serait trouvée mal le 30 juin après s'en être aspergé les poignets au domicile de son compagnon à Amesbury, ville voisine. Lui-même a été transporté à l'hôpital quelques heures plus tard dans un état critique. Il avait finalement pu quitter l'hôpital de Salisbury le 20 juillet.

Les enquêteurs tentent désormais de déterminer si ce poison est du même lot que celui utilisé pour attaquer l'ex-espion russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia au mois de mars à Salisbury. Selon l'agence de presse britannique Press Association, la police britannique aurait identifié les suspects de cet empoisonnement : il s'agit de Russes. La police, elle, n'a pas confirmé.