L'ambassadrice américaine Nikki Haley accuse le Hamas d'utiliser des enfants "comme chair à canon"

Nikki Haley a dénoncé le comportement du Hamas dans les affrontements entre les Palestiniens et la police israélienne.
Nikki Haley a dénoncé le comportement du Hamas dans les affrontements entre les Palestiniens et la police israélienne. © Drew Angerer / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP
L'ambassadrice américaine à l'ONU Nikki Haley a dénoncé jeudi le "recours aux enfants innocents, aux femmes et hommes" en tant que boucliers humains par le Hamas.

L'ambassadrice américaine à l'ONU Nikki Haley a accusé jeudi le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, d'utiliser les enfants comme "chair à canon". "Tous ceux qui se préoccupent sérieusement des enfants à Gaza devraient exiger du Hamas qu'il arrête immédiatement leur utilisation comme chair à canon dans son conflit avec Israël", a dit Nikki Haley, en accusant le mouvement d'avoir "recours aux enfants innocents, aux femmes et aux hommes" en tant que boucliers humains.

41 morts côté palestinien depuis fin mars. Des dizaines de milliers de Palestiniens de Gaza, territoire coincé entre Israël, l'Egypte et la Méditerranée, se rassemblent chaque vendredi depuis fin mars pour revendiquer le droit des Palestiniens à retourner sur les terres dont ils ont été chassés ou qu'ils ont fuies à la création d'Israël en 1948. Quarante-et-un Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le début du mouvement, prévu pour durer jusqu'à la mi-mai et qui dénonce aussi le blocus imposé à Gaza pour contenir le Hamas. Ce mouvement islamiste auquel Israël a livré trois guerres depuis 2008 dirige le territoire.

L'ONU alerte sur le danger encourus par les enfants. De son côté, le coordinateur de l'ONU pour la paix au Moyen-Orient, Nickolay Mladenov, a à la fois appelé Israël à "calibrer sa réponse et à éviter le recours aux balles réelles" et "le Hamas et les organisateurs des protestations à éloigner les manifestants de la frontière et à éviter toute action violente et provocation". "Les enfants sont en danger sérieux" et "devraient être particulièrement protégés", a-t-il souligné. Depuis le début du mouvement de protestation palestinien à la frontière avec Israël le 30 mars, "au moins quatre enfants ont été abattus par des tirs israéliens", a-t-il précisé.