La Russie libère cinq soldats ukrainiens

  • Copié
avec AFP , modifié à
Ils faisaient partie des 300 soldats et garde-frontières ukrainiens que de violents combats contre les insurgés avaient forcé à se réfugier.

L'info. Cinq soldats ukrainiens qui étaient détenus en Russie après être entrés sur son territoire ont été libérés et ont pu rejoindre leur unité, engagée dans la lutte contre les séparatistes de l'est de l'Ukraine, rapporte dimanche l'agence Interfax en citant une source sécuritaire russe.

>> A LIRE AUSSI - Embargo russe : qui a le plus à perdre ?

Des soldats cherchant à se réfugier. Les cinq officiers faisaient partie des quelque 300 soldats et garde-frontières ukrainiens que de violents combats contre les insurgés avaient forcé à se réfugier lundi dernier du côté russe de la frontière, selon Kiev. La plupart d'entre eux avaient pu rentrer rapidement en Ukraine, mais les autorités russes avaient indiqué vendredi enquêter sur les cinq soldats, qu'elles disaient soupçonner d'avoir ordonné des tirs d'artillerie sur des zones civiles de l'est de l'Ukraine et en direction du territoire russe. "Le transfert du commandant du bataillon et de quatre de ses officiers s'est déroulé dans la nuit de samedi à dimanche", a dit la source sécuritaire à Interfax.

>> A LIRE AUSSI - L’Europe peut-elle survivre à un embargo énergétique russe ?

Menace d'une invasion dans l'est. Un porte-parole de l'armée ukrainienne à Kiev a indiqué que les cinq officiers faisaient partie d'un groupe de 18 soldats contre lesquels Moscou a ouvert une enquête criminelle. Les autorités russes détiennent également 28 garde-frontières ukrainiens, a-t-il ajouté. La Russie a lancé samedi un appel à des "mesures urgentes" pour empêcher une "catastrophe humanitaire" dans l'est de l'Ukraine, où les séparatistes pro-russes se sont dits prêts à un cessez-le-feu avec les forces de Kiev si cela leur permettait d'obtenir une telle aide. Les autorités ukrainiennes, dont les forces ont gagné duterrain depuis le début de l'été, et les pays occidentaux soupçonnent Moscou de vouloir se servir du prétexte d'une urgence humanitaire pour intervenir militairement dans l'est de l'Ukraine en appui aux rebelles.

 >> A LIRE AUSSI - Le tank, un sport comme les autres