Jérusalem : pour les leaders musulmans, la décision de Trump nourrit "l'extrémisme et le terrorisme"

Les leaders musulmans réunis à Istanbul ont critiqué la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël.
Les leaders musulmans réunis à Istanbul ont critiqué la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël. © AFP
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avec AFP , modifié à
Réunis à Istanbul, les leaders du monde musulman ont dénoncé la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël.

Des leaders musulmans réunis en sommet à Istanbul ont appelé mercredi le monde à reconnaître Jérusalem-Est comme capitale d'un État palestinien en réponse à la décision américaine de considérer la Ville sainte comme capitale d'Israël. Ils ont dénoncé une décision qui nourrit "l'extrémisme et le terrorisme".

Jérusalem-Est "occupée". "Nous proclamons Jérusalem-Est capitale de l'État de Palestine et appelons les autres pays à reconnaître l'État de Palestine et Jérusalem-Est occupée comme sa capitale", ont déclaré les leaders musulmans dans un communiqué publié à l'issue d'un sommet de l'Organisation de la Coopération islamique (OCI) à Istanbul.

"Sabotage délibéré". La décision de Donald Trump "est un sabotage délibéré de tous les efforts visant à parvenir à la paix, nourrit l'extrémisme et le terrorisme et menace la paix et la sécurité mondiales", ont déclaré les leaders musulmans. "Nous rejetons et condamnons fermement la décision irresponsable, illégale et unilatérale du président des États-Unis reconnaissant Jérusalem comme la prétendue capitale d'Israël. Nous considérons cette décision comme nulle et non avenue", ajoutent-ils dans ce communiqué.

Washington "encourage Israël". Ils ont aussi affirmé que Washington, en décidant cette mesure allant à l'encontre des résolutions internationales, "signe son retrait de son rôle de médiateur dans la quête d'un règlement de paix". Washington "encourage ainsi Israël, la force occupante, à poursuivre la colonisation, l'apartheid et le nettoyage ethnique dans les territoires palestiniens occupés en 1967", poursuit le communiqué.