Italie : la gauche perd 4 régions

© REUTERS
  • Copié
Europe1.fr (avec agences) , modifié à
Un résultat qui va bien au-delà des espérances de la coalition de droite de Silvio Berlusconi.

Déjouant les pronostics, la coalition de droite de Silvio Berlusconi s'est emparée lors du scrutin de dimanche de larges territoires contrôlés jusque là par la gauche. Le porte-parole du gouvernement n’a pas hésité à parler de "succès".

La droite dans des régions clés

Au total, la coalition de droite remporte six régions, dont quatre directement ravies à la gauche. Il s’agit de la Lombardie et la Vénétie au nord, deux de ses fiefs, auxquelles s'ajoutent la Calabre et la Campanie, deux régions du sud, ainsi que les deux régions très disputées du Piémont et du Latium, où se trouve la capitale italienne.

La gauche, qui contrôlait 11 des 13 régions où des élections avaient lieu, en conserve 7, dont ses bastions "rouges" d'Emilie-Romagne et Toscane ainsi que les Pouilles.

L'abstention au plus haut

Parmi les données clés de ce scrutin : la faible participation. Le taux d'abstention a été particulièrement élevé au regard de l'affluence habituelle en Italie puisqu’un tiers des quelque 41 millions d'électeurs ont boudé les urnes.

Ces élections régionales, le dernier grand rendez-vous électoral avant les élections législatives de 2013, ont aussi vu une nette poussée de la Ligue du Nord qui a apporté un appui déterminant à la coalition de Silvio Berlusconi. En retour, le parti populiste devrait exiger un ministère de plus et la mairie de Milan.