Iran : Washington veut continuer à travailler avec les Européens sur un nouvel accord

Mike Pompeo est en charge depuis peu des affaire étrangères dans l'exécutif emmené par Donald Trump.
Mike Pompeo est en charge depuis peu des affaire étrangères dans l'exécutif emmené par Donald Trump. © DREW ANGERER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
  • Copié
avec AFP
Après son retrait de l'accord sur le nucléaire iranien, Washington affirme vouloir travailler avec les Européens sur "un nouvel accord" pour contrer Téhéran. 

Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a affirmé dans un entretien diffusé dimanche qu'il comptait "travailler dur avec les Européens" afin de parvenir à un nouvel accord pour contrer "le comportement néfaste" de Téhéran, après le retrait des Etats-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien. "Le retrait (de l'accord) ne visait pas les Européens", a déclaré, sur la chaîne Fox, Mike Pompeo.

"Travailler avec les Européens". "J'espère que dans les jours et les semaines à venir, nous pourrons parvenir à un accord qui fonctionne vraiment, qui protège réellement le monde face au mauvais comportement iranien, pas juste sur leur programme nucléaire mais également leurs missiles et leur comportement néfaste. Et je travaillerai de près avec les Européens pour tenter d'y parvenir", a-t-il assuré. "Le président Trump m'a chargé de trouver un accord qui atteigne l'objectif de protéger l'Amérique. C'est ce que nous allons faire et je vais travailler dur là-dessus avec les Européens dans les prochains jours", a encore affirmé le secrétaire d'Etat, en poste depuis deux semaines.

Paris, Berlin et Londres pour la sauvegarde de l'accord. Après l'annonce, le 8 mai par Donald Trump, du retrait total des Etats-Unis de l'accord et du rétablissement des sanctions contre la République islamique, les signataires européens - la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni - se sont dits "déterminés à assurer la mise en oeuvre" du texte en "maintenant les bénéfices économiques" au profit de la population iranienne. Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, a entamé dimanche une tournée en Chine, Russie et en Europe pour tenter de sauver l'accord.