INFORMATION EUROPE 1 - Un officier français soupçonné de trahison au bénéfice de la Russie

L'homme est soupçonné d'espionnage au bénéfice de la Russie (photo d'illustration).
L'homme est soupçonné d'espionnage au bénéfice de la Russie (photo d'illustration). © Kirill KUDRYAVTSEV / AFP
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Le service police-justice d'Europe 1 , modifié à
Selon les informations d'Europe 1, un officier de l'armée française a été récemment mis en examen pour trahison, au bénéfice de la Russie. Il est soupçonné d'avoir fourni des documents ultra-sensibles aux services secrets russes. 
INFO EUROPE 1

Son arrestation remonte à une dizaine de jours. Selon nos informations, un officier de l’armée française a été mis en examen pour trahison, au bénéfice de la RussieFlorence Parly, invitée du Grand Rendez-vous, a réagi à cette information dimanche sur Europe 1

 

Des documents ultra-sensibles fournis aux services secrets russes

L'affaire est d’autant plus sensible et embarrassante que ce militaire, un lieutenant colonel, est en poste  auprès de l’OTAN - pas au siège de l’organisation, à Bruxelles, mais sur une base militaire en Italie. Il est soupçonné d’avoir fourni des documents ultra-sensibles aux services secrets russes.

L'homme a été arrêté par la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), alors qu’il s’apprêtait à repartir en Italie à la fin de ses vacances. Il a été placé en détention provisoire à la prison de la Santé, à Paris.

Une procédure judiciaire "à l'initiative du ministère des Armées"

"Je peux confirmer qu'un officier supérieur est sous le coup d’une procédure judiciaire pour transmission ou atteinte à la sécurité. S’il est sous cette procédure, c’est parce que le ministère des armées a pris l'initiative de saisir le procureur de la République en enclenchant un article 40", a réagi la ministre des Armées Florence Parly. 

"Nous avons pris toutes les mesures nécessaires. Maintenant il faut que la justice puisse faire son travail dans le respect du secret de l’instruction", a ajouté la ministre, soulignant que "c’est à la justice de dire de quoi il est coupable et s’il est coupable."