Hollande "restera mobilisé" sur la crise syrienne

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avec agences , modifié à
Le président de la République promet "d'explorer toutes les voies au Conseil de sécurité" de l'ONU.

L'info. Face à une situation diplomatique très mouvante dans le dossier syrien, François Hollande a réuni mercredi matin un Conseil restreint de défense tenu à l'Elysée. A sa sortie, le président de la République a prévenu que la France "restera mobilisé" pour "sanctionner l'usage d'armes chimiques par le régime syrien".

Insister sur les armes chimiques syriennes. "La France restera, en contact permanent avec ses partenaires, mobilisée pour sanctionner l'usage d'armes chimiques par le régime syrien et le dissuader de recommencer",  a précisé l'Elysée dans un communiqué. Paris entend par ailleurs "explorer toutes les voies au Conseil de sécurité" de l'ONU pour un "contrôle effectif et vérifiable" des armes chimiques "par le régime syrien et le dissuader de recommencer", a ajouté le communiqué.

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Il s'adressera aux Français plus tard. Quant à une déclaration de François Hollande devant les Français, l'Elysée a déclaré que la France attendait "de voir comment ça évolue. Il faut qu'il (le président) puisse donner des résultats aux Français". "Pour le moment, on est dans un processus où tous les jours il y a des éléments conséquents nouveaux. Son intervention était initialement, quand il l'avait annoncée, liée à une intervention militaire. Aujourd'hui, on rentre dans un contexte marqué par une volonté de trouver une solution diplomatique et la plus complète. Pour l'instant on est encore en pleine discussion". Mercredi matin, Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, a affirmé qu'il faudrait "sans doute attendre" une décision de l'ONU avant une prise de parole de François Hollande sur le dossier syrien.

Son troisième conseil de défense. François Hollande a déjà réuni à l'Elysée deux conseils de défense sur la Syrie. Le premier, le 28 août, pour préparer la riposte militaire que la France et ses alliés envisageaient contre le régime de Damas après l'attaque chimique du 21 août près de la capitale syrienne. Le deuxième, en format restreint, le 31 août, dans la foulée d'un entretien téléphonique des présidents français et américain. Tous deux avaient réaffirmé leur "détermination" à agir contre le régime de Damas.