Violences à Gaza : le Hamas rejette toute trêve

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avec agences , modifié à
L'ESSENTIEL - Le Hamas rejette toute trêve sans arrêt des frappes militaires israéliennes et la levée du blocus de la bande de Gaza.

L'espoir d'une trêve semble plus lointain que jamais. Le conflit entre Israël et le Hamas a connu un regain inquiétant mardi, avec des bombardements nocturnes incessants sur la bande de Gaza. La diplomatie continue pourtant de s'activer dans l'espoir de suspendre les combats. A en croire le secrétaire d'Etat américain John Kerry, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a "soulevé l'idée et la possibilité d'un cessez-le-feu", lors d'un entretien téléphonique la veille.

Le Hamas rejette toute trêve. Les principaux mouvements palestiniens, l'Autorité palestinienne, le Hamas et le Jihad, se sont dans un premier temps dit "prêts à une trêve humanitaire de 24 heures". Mais mardi soir, dans une rarissime déclaration publique, le Hamas a indiqué qu'il rejetterait tout cessez-le feu sans un arrêt des frappes militaires israéliennes et la levée du blocus de la bande de Gaza. Le gouvernement israélien doit tenir une réunion de son cabinet de sécurité mercredi à 11h.

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La centrale électrique de Gaza à l'arrêt. Touchée par des bombardements, l'unique centrale électrique de la bande de Gaza, a cessé de fonctionner. Le tir "a endommagé le générateur de vapeur avant de toucher les réservoirs de carburant qui ont pris feu", a déclaré mardi le directeur-adjoint de l'Autorité de l'énergie de l'enclave palestinienne. Mardi en milieu d'après-midi, elle était toujours en flammes et dégageait un épais panache de fumée noire.

La maison d'Haniyeh bombardée. La maison d'Ismaïl Haniyeh, le dirigeant du Hamas à Gaza, a été bombardée par l'aviation israélienne. D'après son fils, Ismaïl Haniyeh se trouve actuellement dans le camp de réfugié de Chati, au nord-ouest de Gaza. "Ma maison n'est pas plus précieuse qu'une autre maison de notre peuple", a déclaré Haniyeh, cité par un site du Hamas. "La destruction de pierres ne brisera pas notre volonté".

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