États-Unis : une femme prénommée Marijuana Pepsi valide sa thèse sur les "prénoms noirs dans des classes blanches"

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Marijuana Pepsi a validé sa thèse sur le "Prénoms noirs dans des classes blanches : comportement des professeurs et perception des élèves". © EDUARDO MUNOZ ALVAREZ / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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Une Afro-américaine de 46 ans a obtenu un doctorat sur les discriminations subies par les personnes ayant des prénoms originaux. Une problématique à laquelle elle-même, Marijuana Pepsi Vandyck, a été confrontée.

Marijuana Pepsi Vandyck, une Américaine de 46 ans, a validé en mai dernier sa thèse intitulée "Prénoms noirs dans des classes blanches : comportement des professeurs et perception des élèves" à l'Uni­ver­sité Cardi­nal Stritch, rapporte le Milwaukee Journal Sentinel.

Un prénom comme source de moqueries

Huit années de recherches ont été nécessaires pour finaliser cette thèse. Marijuana, une afro-américaine originaire du Wisconsin, s'est elle-même confrontée aux problématiques posées par son prénom. Des enseignants, des camarades de classe et autres supérieurs professionnels l'ont taquinée, a-t-elle confié.

Dans sa jeunesse, certaines personnes refusaient de l'utiliser et préféraient l'appeler Mary. Lorsqu'elle travaillait comme agente immobilier, Marijuana Pepsi Vandyck a raconté au journal américain qu'elle utilisait ses initiales, MP, pour ne pas attirer des consommateurs de cannabis.

Une source de force

Néanmoins elle ne blâme pas sa mère pour lui avoir donné un prénom qui lui a permis de deve­nir la femme forte et ambi­tieuse qu'elle est désormais. Elle conseille à ses étudiants d'utiliser leur nom comme "tremplin pour aller de l'avant." Marijuana espère désormais écrire un livre pour développer le thème de sa thèse.