"Avec tant de chefs d'Etat et de gouvernement qui sont arrivés, il est approprié que ce soit le premier ministre du Danemark qui préside", a expliqué mercredi Connie Hedegaard pour justifier sa démission de la présidence de la conférence de Copenhague.
La ministre a néanmoins précisé qu'elle serait la "représentante spéciale" de Lars Loekke de Rasmussen. "Je continuerai par conséquent de négocier l'issue (du sommet) avec mes collègues", a expliqué Connie Hedegaard, qui va désormais se consacrer exclusivement aux consultations informelles des ministres.
Même si la ministre danoise invoque des raisons protocolaires pour justifier sa démission, elle a cependant été plusieurs fois critiquée pour son mode de gestion des travaux, par les pays en développement. Ceux-ci lui ont notamment reproché un "manque de transparence" pour avoir organisé dès le week-end dernier des réunions ministérielles restreintes alors que la plupart des ministres n'étaient pas encore arrivés.
Nicolas Sarkozy a accueilli mercredi avec satisfaction la décision de Lars Loekke Rasmussen, assurant qu'il lui faisait "toute confiance" pour parvenir à un accord.
Les discussions de Copenhague, qui s'achèvent vendredi, doivent entrer dans leur dernière phase avec la présence à partir de mercredi de dizaines de chefs d'Etat et de gouvernement. Les négociations butent sur le partage des efforts dans la lutte contre le réchauffement climatique.