Cazeneuve : "Nous sommes toujours confrontés a un niveau de menace important"

Bernard Cazeneuve.
Bernard Cazeneuve. © PHILIPPE DESMAZES / AFP
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A.D , modifié à
La cellule djihadiste belge devait frapper à Paris. En réponse à ces révélations, Bernard Cazeneuve a indiqué qu'il "fallait rester extrêmement mobilisé".

Le ministre de l'Intérieur a estimé dimanche à Alger que les nouvelles attaques que projetait de mener à Paris la cellule djihadiste de Bruxelles prouve que "nous sommes toujours confrontes a un niveau de menace important".

"Un travail qui se poursuivra longtemps". Bernard Cazeneuve a tenu à rassurer sur l'intense activité de ses services tout en martelant que la menace était toujours présente. "Aujourd'hui, ce n’est parce que les activités policière et judiciaire suivent leur cours, que chacun est mobilisé à un très haut niveau, que la menace disparaît. C’est un travail de longue haleine, qui se poursuivra longtemps. Ce n’est parce que des réseaux sont démantelés que d’autres réseaux ne pourront pas frapper. Il faut donc rester extrêmement mobilisé", a-t-il indiqué.

"Flux tendu". "Nous enquêtons en permanence, les services de renseignement travaillent en flux tendu. C’est la seule condition pour pouvoir procéder à d’autres arrestations, comme celle d’Abrini hier (samedi) et celle de Reda Kriket il y a quelques jours", a poursuivi le ministre.

Mohamed Abrini, déjà inculpé dans le dossier des attentats de Paris, a été également inculpé d'"assassinats terroristes" dans le dossier des attaques du 22 mars à Bruxelles, a annoncé dimanche le parquet fédéral belge.

Le djihadiste présumé Reda Kriket, principal suspect dans une enquête sur un projet d'attentat en France, a été mis en examen par un juge antiterroriste mercredi 30 mars. Soupçonné d'être "impliqué à haut niveau", il a été arrêté le 24 mars à Boulogne-Billancourt.

Le ministre de l'Intérieur se trouvait dimanche à Alger, aux côtés de Manuel Valls. Leur déplacement avait pour objectif la signatures de plusieurs contrats commerciaux.