Brésil : un huitième enfant décédé après avoir été brûlé vif par un gardien de crèche

Brésil, Janauba, incendie crèche crédit : ALEX DE JESUS / O TEMPO / AFP - 1280
Neuf personnes sont décédées dans cet incendie dont huit enfants et leur enseignante qui a tenté de les sauver © ALEX DE JESUS / O TEMPO / AFP
  • Copié
avec AFP
Avec la mort de cette fillette de quatre ans, trois jours après avoir été brûlée vive dans une crèche, le bilan s'élève dimanche à neuf mort dont huit enfants.

Une fillette de quatre ans est décédée samedi, huitième victime, trois jours après avoir été aspergée d'alcool puis brûlée vive dans une crèche par le gardien de l'établissement, qui a également tué une enseignante.

Le gardien de nuit a aspergé ses victimes d'alcool. Le drame qui bouleverse le Brésil a eu lieu jeudi matin, dans un quartier modeste de Janauba, ville de 70.000 habitants située à 600 kilomètres de Belo Horizonte, la capitale de l'État de Minas Gerais (sud-est), quand un gardien de nuit de la crèche a aspergé d'alcool ses victimes avant de mettre le feu à l'établissement. La fillette a succombé à ses blessures samedi matin, ont indiqué les pompiers.

Neuf morts. Le bilan est donc désormais de neuf morts : huit enfants, tous de quatre ans, et leur enseignante de 43 ans qui a cherché à les sauver. L'incendie a également fait une quarantaine de blessés. Samedi soir, vingt-deux d'entre eux, des enfants et des adultes, étaient toujours hospitalisés, selon le journal Folha de Sao Paulo.

Vendredi après-midi, plusieurs dizaines de personnes se sont rendues au cimetière de Janauba pour l'enterrement des victimes. Les petits cercueils blancs ont été ouverts le temps de quelques minutes de recueillement, au milieu des sanglots de familles dévastées. 

Un deuil de sept jours. L'auteur des faits est également mort brûlé. Selon les autorités locales, il souffrait de "problèmes mentaux" depuis 2014. La mairie de Janauba a décrété un deuil officiel de sept jours et le président Michel Temer a exprimé jeudi sa "solidarité envers les victimes de cette "tragédie".