Bill Clinton fait campagne pour son épouse Hillary

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avec AFP , modifié à
L'ancien président a fait l'éloge de son épouse, lundi devant plusieurs centaines de personnes à Nashua dans le New Hampshire. 

Il était jusqu'alors resté très discret dans la campagne de son épouse pour la Maison Blanche. Mais lundi, Bill Clinton n'a pas hésité à raconter comment lui et Hillary étaient tombés amoureux pour séduire l'électorat.

"La plus qualifiée". L'ancien président a pris la parole lundi devant plusieurs centaines de personnes à Nashua dans le New Hampshire, affirmant, à propos d'Hillary, qu'il n'avait jamais vu de son vivant un candidat à la Maison Blanche qui soit "plus qualifié de par ses connaissances, son expérience et sa personnalité pour faire ce qui doit l'être", dans "une période pleine d'incertitudes". Bill Clinton a insisté sur ses connaissances en matière de politique étrangère - Hillary Clinton était la première Secrétaire d'Etat du président Barack Obama - mais aussi ses années passées à défendre la cause des enfants ou les pauvres. 

La personne "la plus incroyable". Se présentant comme un "grand-père heureux", l'ancien président (1993-2001) a raconté comment ils étaient tombés amoureux il y a 45 ans, alors qu'ils étaient étudiants et comment à l'époque il pensait qu'elle était "la personne la plus incroyable", jeune femme brillante ayant choisi de se soucier des pauvres et des enfants, alors qu'elle pouvait choisir n'importe quelle carrière. "Tout ce qu'elle touchait, elle le rendait meilleur".

Attaqués par Trump.Le républicain Donald Trump avait affirmé dimanche sur Twitter que "la pire chose qu'Hillary puisse faire est d'avoir son mari en campagne pour elle". Hillary Clinton s'était également fait apostropher dans le New Hampshire par une élue républicaine sur les anciennes frasques sexuelles attribuées à son mari. Bill Clinton, calme et détendu, n'a pas mentionné Donald Trump dans son discours d'une demi-heure, pas plus que les autres adversaires de son épouse, mais il a mis en garde contre "un retour en arrière" si le pays élit un président républicain. La campagne présidentielle "fait un peu peur" cette année, a-t-il ajouté, demandant à l'audience de "prendre au sérieux" les déclarations des candidats.